« Christophe, retrouve ses souvenirs d’enfance ;
ses jouets, ses livres mais aussi un secret familial
autour de la mort à la guerre de Jules, son arrière-grand-père. »
Note d’intention : Christophe Magnier
Installé sur le territoire de Louvigné du Désert dans le Pays de Fougères en Ille et Vilaine, originaire de Péronne dans la Somme (Historial de la Grande Guerre), j’ai grandi dans une région très marquée par la guerre 14-18. Les traces encore visibles dans le paysage et dans les esprits ont nourri mes connaissances et ma vision de cette guerre.
Les cérémonies du centenaire (mince 100 ans, j’ai aujourd’hui presque 50 ans, ça ne fait que deux fois ma vie, ce n’est pas si loin !!!) m’ont rappelé à mon histoire ; un arrière-grand-père, Jules, que je n’ai connu que par « on dit » car mort à la guerre.
2 auteurs, 2 livres ;
« La main coupée » de Blaise Cendrars, lu pendant ma période collège grâce à mon professeur de français.
Il m’a donné le plaisir de lire et de découvrir, nous étions dans les années 80.
Et surtout : « Théo » de Jean-Louis Rambour, auteur, poète et ami.
« Théo » ce livre dont, immédiatement après sa sortie en 1996, et après l’avoir entendu lire par l’auteur lui-même, j’ai fait la lecture à mes grands-parents, parents et amis avec toujours autant de plaisir à faire découvrir cette forme de poésie, de récit.
« Théo » qui, dans ma tête, résonnait sous le nom de « Jules », mon arrière-grand-père.
Alors, avec ces cérémonies du centenaire, l’évidence est là, l’envie aussi. La découverte de l’histoire familiale et des douleurs ressenties par ceux qui restent. Parler du secret qui entoure cette Histoire, se voir dans l’obligation de revenir en arrière, de revisiter son histoire, de la reconstruire.